De Mildura à Adelaïde en passant par plein d'autres Parcs Nationaux

Bonjour à tous !

Nous voilà à nouveau hors de la civilisation, où ne sommes restés que le temps d'une nuit et d'une douche. Nous avons pris la direction des parcs nationaux au Sud de Mildura, en commençant par le Murray-Kulkyne Park que nous avons bien apprécié.

Notamment, nous avons passé une soirée au Sand Bar, au bord de la Murray river, dont les rives sont pleines d'oiseaux et sur laquelle passent encore des bateaux type péniches.

Nous, on adorait dormir au bord des rivières pleines d'oiseaux comme celle-ci. À l'aube, on avait toujours le privilège d'entendre un concert d'oiseaux, avec des basses, des carillons, des solistes... tout un orchestre !

Le Sand Bar du Murray-Kulkyne Park

Ce parc était plus vivant que les autres ; il y avait plus d'eau et donc plus d'animaux et végétaux non-lyophilisés.

Nous avons été jusqu'au lac Hattah qui, même s'il était bas, contenait de l'eau ! Nous avons pu observer des Ibis, une famille d'émeus, des perroquets en veux-tu en voilà.

Un emeu camouflé.

Des oiseaux dans le ciel du Lac Hattah

Des Ibis, si je ne m'abuse.

Le saviez-vous ? Les kangourous sont d'excellents nageurs !

Mais qu'est-ce qu'il faisait chaud ! Aussi, nous nous sommes réfugiés au visitor center où se trouvait un petit musée ; des panneaux explicatifs accrochés au murs, pour être exacte.

Et là, nous avons été navrés d'apprendre que plus de 50% de la rivière était pompée en amont pour l'industrie, l'agriculture et la civilisation, et que cela nuisait terriblement aux végétaux du coin, qui avaient besoin d'être régulièrement inondés. Pour contrer ces effets, outre chasser les kangourous qui broutent trop les plantes et les empêchent de repousser, des aménagements de rivières étaient en étude... Et sinon, pomper moins d'eau, on en parle ? Non ? Autant pour moi : p

Une araignée, c'est gratuit.

Après Hattah lake, nous avons été à Wyperfield National Park pour la simple raison qu'il était écrit sur la carte "Snow Drift".

Nous sommes restés 2 jours et 2 nuits là-bas, et c'était vraiment sympa ! Nous avons vu des melons sauvages, survécu une petite tornade, et nous avons fait une promenade de 9km dans le sable par 34°C en nous promettant, tel un lendemain de fête, "plus jamais" ! Mais de même, nous avons récidivé quelques jours plus tard.

Les melons sauvages, attrapez les tous !

Nous avons aussi mis au point une technique pour se refroidir. Parce qu'il y a deux types de personnes : ceux qui ont des piscines, et ceux qui ont des bassines. Nous, on avait une bassine, une réservoir d'eau, deux pieds à tremper, et beaucoup, beaucoup trop chaud.

Ce que nous avons beaucoup aimé à Wyperfield, outre ses pistes de sables, c'était ses paysages pleins de petites fleurs ! Et puis, il y avait des kangourous, mais bon, il y a toujours des kangourous.

Parce qu'il y a toujours un kangourou.

Les pistes de sable du Wyperfield National Park

Les petites fleurs du Wyperfield National Park

C'est alors que nous avons atteint le Snow Drift.

Ah ! Publicité mensongère !

Aucune trace de neige, mais une grosse dune et des body board en libre service. Nous nous sommes bien amusés.

Le Snow Drift du Wyperfield National Park

Le soir, nous sommes montés au sommet de la dune pour observer le coucher du soleil. C'était beau.

Le couché de soleil depuis la dune du Snow Drift

Le ciel étoilé depuis le Wyperfield National Park

Je vous ai parlé de notre grande volonté de ne plus marcher en plein cagnard dans le sable, vous vous souvenez ? Et bien, dès le lendemain, nous avons récidiver en montant à un point de vue.

Point de vue sur le Wyperfield National Park

Mais les températures ne s'arrêtaient plus de monter, et elles ont atteint les 39°C.

Nous étions alors dans le Murray-Sunset National Park, à côté des lacs salés qui étaient beaux, et tout roses.

Le lac salé du Murray-Sunset National Park

Mais vraiment, ils faisait trop chaud... Nous avons réitéré le coup de la bassine, mais du coup, nous nous sommes retrouvés avec des mouches et des abeilles partout.

J'avoue, j'étais déjà de mauvaise humeur à cause de la chaleur. J'en avais marre des mouches, et en m'agitant, je me suis faite piquer par une abeille ! Alors nous avons changé le camp de place pour leur échapper. Ouf ! Ouf ? Pas tout à fait.

L'autre zone de campement se trouvait au sud d'un deuxième lac salé. Au début, c'était très bien. Mais le vent venait du nord, et il se renforçait d'heure en heure. Un peu après nous être couchés, il y avait de telles bourrasques qu'on se demandait si la tente de toit allait tenir, ou si la voiture allait se renverser avant. On se souvenait de la tornade.

Heureusement, tout à tenu. Mais il nous a fallu fermer toutes les écoutilles malgré la chaleur, car le vent soulever le sel du lac, et on en avait jusqu'au fond de la gorge, dans les yeux, les oreilles. J'en avais du mal à respirer.

Bzzz Bzzz !

C'était une journée et une nuit difficile que nous avions eu, mais le lendemain, le vent était tombé et la température aussi ! Certes, la voiture était blanche de sel, mais nos narines l'étaient un peu moins.

Nous avons pu explorer le Murray-Sunset avec plaisir. Nous avons vu un Bearded Dragon (dragon barbu) nous avons parcouru les pistes de sable, et nous sommes mêmes montés au sommet d'une colline pour admirer le point de vu, réalisant alors que marcher dans le sable n'était plus aussi difficile qu'au début.

Les pistes de sables du Murray-Sunset National Park

Terrence dans le sable du Murray-Sunset National Park

Après avoir dégonflé les pneus pour rouler dans le sable, il faut les regonfler ! Qui a dit que le 4x4, ce n'était pas sportif ?

Un bearded dragon, pas d'autographe s'il vous plait !

Terrence devant un gros cactus.

Voilà, nous avions épuisé tout nos sous fait tout les parcs que nous voulions. Il était à présent temps de trouver du travail de se rendre Adelaïde. Oh ! Attendez ! Il y a quelque chose que nous devons voir encore avant ça.

Il est écrit que pour accéder au campement de Narrung, il y a une liaison bateau à prendre. Apparemment, il est possible de le prendre 24h/24, et gratuitement ! Hmmm.... Etrange... est-ce gratuit parce que l'on rame soit-même ?

Notre curiosité piquée, nous sommes allés voir. En fait, le bateau est une sorte de ponton flottant tiré par un câble et conduit par un passeur. Le service est gratuit, le passeur dort dans la cabane sur l'une des rives. La nuit, il y a un bouton avec l'indication suivante : "pour passer, sonnez. Si personne ne vient après 10min, insistez."

Notre curiosité satisfaite, nous avons passé la soirée reclus dans la voiture pour fuir les hordes de moustiques, et dormi à Narrung campground, avant de prendre la route d'Adélaïde.

Sur la route, nous avons eu quelques bonnes surprises.

À Meningee, nous avons appris l'histoire d'un bush ranger qui se déplacé à dos d'Autruche. Ne vous méprenez pas : un bush ranger n'est pas un "garde forestier" mais un bandit de grand chemin.

Plus loin, nous avons vu un autre lac salé, vraiment très rose.

bush ranger à dos d'Autruche.

Le Pink Lake le long de la Princes Highway

Cette fois, c'était la fin de ce parcours. Nous arrivions à Adélaïde où nous attendaient de nouvelles aventures mais en attendant, pour conclure ces découvertes avec nous, je vous laisse avec la photo d'une citation à méditer.

À bientôt pour de nouvelles aventures !